La société a annoncé lundi qu’elle avait déposé une demande pour se protéger de ses créanciers pendant qu’elle élaborait une restructuration financière. Groupe Sélection a principalement pointé les conséquences de la pandémie, de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt pour expliquer ses touches financières. Groupe Sélection entend, grâce à sa restructuration, ralentir ses projets de développement pour se concentrer sur ceux déjà opérationnels. “Ce processus de restructuration financière n’aura aucun impact sur l’exploitation de nos complexes et vise principalement les sociétés de construction, de développement et certaines sociétés de gestion du groupe”, a assuré la société dans un communiqué. Le fleuron lavallois a assuré que ses milliers de locataires répartis dans ses complexes ne devraient pas ressentir les effets de cette restructuration. “Notre priorité est de maintenir la qualité des services que nous offrons à nos résidents et locataires. Grâce à cette approche, nous voulons plus que jamais miser sur notre expertise et favoriser le maintien d’une vie active et saine pour nos aînés, nos résidents, nos locataires et nos employés. “Ce processus n’a rien à voir avec la faillite, au contraire, cette situation est temporaire et vise à permettre à Groupe Sélection de continuer à investir dans la santé et de demeurer un chef de file du développement économique au Québec”, a ajouté le fondateur et PDG. Dirigeant de Groupe Sélection, Réal Bouclin. Groupe Sélection exploite ou développe actuellement environ 70 complexes immobiliers au Québec, représentant plus de 14 000 résidences pour personnes âgées et immeubles à appartements. L’entreprise emploie environ 5 000 personnes.