“Refuge” pour professionnels et particuliers
Ce niveau de risque nécessite « la mise à l’abri » des volailles détenues par les professionnels et les particuliers, selon les textes. Les grandes régions productrices de volaille – la Bretagne, les Pays de la Loire, ainsi que le département des Deux-Sèvres – étaient déjà soumises à cette obligation depuis la mi-octobre, au grand dam de la Confédération paysanne, qui craint « la mort de » libre pâturage”. La rédaction vous conseille Les volailles ne pourront goûter aux délices du grand air que quelques mois cette année. Au 8 novembre, 49 cas ont été enregistrés dans les fermes, selon le décompte officiel de la saison 2022-2023, qui a débuté le 1er août.
20 millions de volailles ont été abattues
Le virus a recommencé à frapper les élevages français fin juillet, très tôt après une saison 2021-2022 catastrophique. Entre l’automne 2021 et le printemps 2022, les aviculteurs ont connu leur pire crise liée à la grippe aviaire. Plus de 20 millions de volailles (canards mais aussi dindes, poulets, poules, etc.) ont été abattues dans des élevages infectés ou par mesure de précaution pour stopper la propagation du virus. “Les agriculteurs sont blessés” Cet épisode a bouleversé la filière avicole, surprenante par l’ampleur de l’infection en Pays de la Loire et en Bretagne, grands bassins d’élevage qui avaient été épargnés lors des précédentes crises liées au virus. “Les agriculteurs sont traumatisés, certains arrêtent de produire pour ne plus jamais revoir le printemps”, constatait cette semaine le président de la chambre d’agriculture de Vendée, Joël Limouzin.