Le Néerlandais n’a pas connu la course tranquille imaginable compte tenu de la construction de la grille. La faute à une petite erreur de calcul de son muret, qui l’a renvoyé à l’échappement de Lewis Hamilton après son deuxième arrêt. Mais aussi et surtout dans trois neutres, dont un du régime de la voiture de sécurité, au 49e tour, ce qui le mettait à bout de souffle de Carlos Sainz, dont les pneus “durs” étaient six tours plus frais. De quoi punir la moindre erreur de Batavian. Spoiler : n’existait pas. Grand Prix du Canada Bonus-malus : Verstappen très fort, Sainz très tendre, Alonso fantasque IL Y A 6 HEURES Au redémarrage, à 15 tours du drapeau à damier, Verstappen allongeait les tours de qualification et obligeait son poursuivant à tout faire mieux que lui, c’est-à-dire dans l’impossible, malgré l’accélération du DRS et de l’efficacité Ferrari. “C’était généralement difficilea-t-il assuré après le micro de Jenson Button. Ferrari était rapide. Je l’ai vu pousser puis le charger à nouveau [ses batteries, NDLR], puis repoussé… Parce qu’avec DRS, c’est plus facile de charger à nouveau. “ Je préfère attaquer que défendre Jamais cependant Sainz n’a pu s’approcher suffisamment de l’épingle pour tenter une attaque dans la dernière chicane. Même si, dans la situation inverse, il aurait pu y aller. “Les derniers tours ont été très compliqués“, a ajouté Verstappen. Il avait des pneus plus froids. Je préfère attaquer que défendre. Mais ça a marché. “ “Piastri arrive, c’est la prochaine grande nouveauté en Formule 1” Avec l’aide de la puissance de la Honda renouvelée, ce qui ne s’est pas toujours produit les années précédentes, la Batave est restée insensible à la pression. Une nouvelle ère. Sainz, a fini par craquer après avoir été bloqué dans le dernier passage de l’épingle. En championnat le coup est énorme. Avec la démission de Sergio Pérez et la cinquième place de Charles Leclerc, le leader de la Coupe du monde compte désormais 46 points d’avance sur son coéquipier et 49 face aux Monégasques. Presque deux blagueurs. A l’exception de Monaco, le Néerlandais a gagné à chaque fois qu’il n’a pas baissé les bras. De quoi donner une autre lecture du rapport de force qui était jugé bien plus réduit il y a quelques semaines.