• Lire aussi : Évacuations de La Baie : le gouvernement améliore les secours aux sinistrés Mme Dufour a d’abord déclaré qu’elle regrettait toutes les théories étranges circulant sur les réseaux sociaux sur les causes du glissement de terrain. Il a poursuivi en disant qu’à partir d’aujourd’hui (mercredi) un fonctionnaire travaillera à plein temps sur la question de la compensation financière aux citoyens. Précisions Denis Demers, de MTQ Glissements de terrain, a expliqué que les glissements de terrain au Québec sont assez fréquents. “Il y a 200 signalements par an que nous évaluons. Dans 60% des cas, les glissements de terrain se produisent au printemps. La majorité apparaît le long des cours d’eau. “C’est formidable d’avoir une si grosse baisse dans ces conditions ici”, a-t-il expliqué. Le 11 avril, une fissure a été signalée dans la Municipalité alors qu’il y avait de la neige au sol. Après d’autres interventions et premières évacuations, le 26 avril, le MTQ recommandait un périmètre de sécurité et la mise en place de blocs de béton. “Il est certain qu’une diapositive était en préparation”, a déclaré M. Demers. Mais généralement, nous avons le temps d’intervenir avant qu’ils ne surviennent. Cela peut arriver le lendemain, mais cela peut aussi prendre des mois ou des années. Englobe n’a même pas réussi à terminer son étude de sol. “Il y aurait eu des morts si nous n’avions pas pris les mesures provisoires. Le mur a fait son travail. “Les débris se sont arrêtés, la maison s’est renversée à cause de la vitesse”, a-t-il ajouté. Les causes Les fortes pluies printanières sont responsables du glissement de terrain de la fissure selon l’expert. Mais quant à la fissure elle-même, elle met en cause la nature du sol, une argile instable, conjuguée à l’importante quantité de neige qu’il a reçue. Il n’y aurait pas de facteurs humains ici, “facteurs responsables de 40 à 50% des glissements de terrain”, a-t-il ajouté, exhortant les gens à ne pas travailler en haut, à l’intérieur ou au pied d’une pente sans autorisation. Détérioration “Mais maintenant, avec un sol nu et escarpé, il y aura certainement plus de glissements de terrain”, a-t-il déclaré. C’est la possibilité “d’un écoulement très rapide d’argile survenant sans prévenir”, qui a conduit à l’évacuation de 53 maisons supplémentaires le 18 juin et à la construction de deux remblais le lendemain. Il illustre ce phénomène où “le liquide sur le dessus fait s’effriter le dessus et génère beaucoup d’énergie” avec la consistance “une pomme qu’on croque par rapport à celle qu’on passe au mixeur”. “Les risques d’écoulement d’argile sont très faibles. Cela arrive une fois tous les deux ans au Québec. “Mais il n’y avait pas moyen d’en profiter, même si cela s’accompagnait d’une série de désagréments”, explique Denis Demers. Sans les remblais, une coulée d’argile aurait pu sortir du périmètre. regarde le passé Des sondages montrant un ancien glissement de terrain au nord-est de la montagne “daté entre 1 000 et 2 000 ans” ont inspiré les ingénieurs pour déterminer l’ampleur du projet. Quatre maisons (cinq dont celle qui a glissé) seront définitivement démolies en haut du remblai. S’il est nécessaire d’étendre la zone d’adoucissement, deux autres en haut pourraient être détruites. Deux maisons en bas de la pente – qui seront en zone sécurisée une fois les travaux terminés – pourraient être démolies si elles étaient gravement endommagées par le glissement de terrain. Précisant que les études de sol ne sont pas encore terminées, qu’il reste à savoir “la quantité de terre qu’il faut enlever autour de la cicatrice”, M. Demers a déclaré “on sait quoi faire, ce n’est pas compliqué, mais pas encore comment faire .” Sécurité Exclut le remblai en bas de talus. “Ce serait très dangereux pour les travailleurs.” Cela indique que malheureusement les déplacés ne pourront pas rentrer chez eux tant que les travaux ne seront pas terminés. Comme certaines étapes ne relèvent pas de ses attributions et que l’étude n’est pas terminée, M. Demers ne peut donner un échéancier précis. Cependant, il estime que la phase de construction sera d’environ huit semaines “lorsque les pelles seront terminées”. Une fois la pente adoucie, il ne reste plus qu’à enlever les débris du glissement de terrain, qui peut atteindre 8 mètres de haut, et à repositionner la végétation. Qu’en est-il de la sécurité des passagers qui rentrent chez eux ? Au travail on se dit toujours “on dormirait dans cette maison”. “Et après les travaux, je serais prêt à acheter une de ces maisons”, a-t-il garanti. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.