Un autre drame lié à la violence domestique. Ce samedi 12 novembre vers 21 heures, dans cette villa située à proximité du terrain de football de Montaren-et-Saint-Médiers, Edwige, une femme de 35 ans a été tuée à l’arme blanche puis à l’arme à feu. Son mari, Jean-François, 42 ans, serait l’auteur de ce crime. Il s’est suicidé avec son fusil de chasse. L’un des deux enfants du couple a donné l’alerte.
Lorsque les ambulanciers sont arrivés, le mari était toujours conscient.
Le père de l’enfant aurait demandé à son fils de 9 ans d’aller chez des voisins d’en face avant de se suicider. Dès lors, le petit garçon aurait été témoin d’une partie de cette scène de violence. L’aînée des enfants, une adolescente, était allée au cinéma et avait découvert le drame à son retour. “C’est mon fils qui s’est occupé du petit”, raconte la voisine d’en face très émue qui connaissait bien le couple et les deux enfants. « Lorsque les ambulances, les pompiers, les secouristes, les policiers puis ceux en uniformes blancs (ndlr : les techniciens en identification criminelle) sont arrivés sur les lieux, c’était très calme, confie un autre habitant qui habite cette impasse depuis quelques temps. années. C’était lourd, impressionnant. Lorsque les secours sont arrivés sur les lieux du drame, Edwige est décédée des suites de ses blessures par balle et au couteau, confirme la procureure Cécile Gensac. Le mari est grièvement blessé par balles. “Un fusil de chasse a été retrouvé à côté de lui”, a précisé la procureure Cécile Gensac. “Toujours conscient”, l’homme grièvement blessé a été secouru par les gendarmes qui lui ont apporté les premiers soins puis les pompiers. Il est décédé des suites de ses blessures.
Ils ont pris soin des deux enfants du couple
Les deux enfants du couple étaient soignés à l’unité de crise et au service des urgences pédiatriques de l’hôpital. De nombreuses interrogations subsistent sur le déroulement de la soirée et les raisons de ce drame. Edwige qui a été tuée ce samedi après-midi travaillait chez Haribo. Il a fait toute sa scolarité à Uzès. C’était une jeune femme qui aimait chanter. Son mari autodestructeur travaillait apparemment dans la maçonnerie et la construction. La poursuite des investigations est confiée aux gendarmes de la brigade d’Uzès et de la brigade d’enquête de Bagnols-sur-Cèze. Une autopsie est prévue mardi. “L’enquête doit permettre d’établir les circonstances exactes de l’action ainsi que les causes”, rappelle le procureur. Selon le procureur, “aucune autre personne ne semble être impliquée dans le cours des événements”.