« Les 30 dollars nous permettront d’offrir des infrastructures municipales de qualité qui, depuis plusieurs années, sont surutilisées avec la venue de plus de 70 000 visiteurs par année », explique Gaétan Richard, maire par intérim des Îles-de-la-Madeleine. Ce dernier fait valoir qu’il ne veut pas nuire au tourisme des îles où en moyenne les visiteurs séjournent 10,3 jours. « Nous devons exporter nos déchets hors du territoire. C’est un coût exorbitant. On parle de 17 % du budget municipal, alors que c’est de 7 à 9 % pour les autres villes du Québec. » M. Richard souligne qu’une fois que les touristes ont mis le pied sur les îles, tout est gratuit en termes de stationnement et d’accès aux plages et aux parcs. L’adjoint au maire assure que la contribution de 30 $ des visiteurs sera réinvestie afin qu’ils profitent “d’une meilleure expérience et d’infrastructures au standard, car c’est de plus en plus difficile avec seulement 13 000 habitants de faire tout ça”, plaide-t-il. Le travail des droits est légal selon Gaétan Richard, qui prétend que tout a été contrôlé par des avocats et se fait ailleurs dans le monde. Comment les Îles-de-la-Madeleine comptent-elles profiter des 30 $ des touristes? “Cela se ferait directement dès la réservation du billet d’avion ou du bateau pour accéder aux îles”, poursuit le maire suppléant. La redevance pourrait s’appliquer à partir de la saison de beauté 2023 et s’appliquera aux touristes âgés de 13 ans et plus.