Aucune autre route n’a été coupée à 9 heures du matin, a indiqué le préfet. Mais de nombreuses coupures d’électricité, notamment à Saint-Martin-de-Riberac ou aux Vanxains. 12 000 maisons sont sans électricité. 100 agents Enedis sont mobilisés, mais la remise en service devrait prendre au moins une journée, prévient Jean-Sébastien Lamontagne. Une voiture en panne à Riberac © Radio France – Charlotte Jousseret lire aussi EN DIRECT – Violents orages de grêle en Dordogne, suivez les dégâts

Il n’y a pas d’école à Ribérac

“Un toit ne s’échappe pas” selon le maire de Riberak, Nikola Platon. “Les dégâts sont importants.” Surtout dans l’équipe scolaire et à l’hôpital. Une salle polyvalente est disponible. Les écoles ne seront pas fermées à Ribérac ce mardi, mais il n’y aura pas de cours. Pas de cours non plus au collège Saint-Aulaye. Ce sont une trentaine de personnes qui ont dû déménager dans la ville de Ribérac. Le maire annonce qu’il demande la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Un numéro d’urgence a été créé dans la ville : 05 53 92 41 51. C’était extrêmement violent, avec de la grosse grêle, ça faisait peur. Tout le monde est sans voix. Nous sommes en 1999 et nous vous saluons – La maire de Saint Vanxains, Joëlle Saintmartin A Vanxins, le seul point où il y a un réseau est près de la statue, au centre du village. Tous les habitants sont réunis là pour tenter de passer un coup de fil. France Bleu Périgord y rencontre Shaun, un Anglais, qui tentait de rejoindre sa famille au Royaume-Uni. Il habite la rue de la Fontaine Sainte-Marie et a eu deux mètres d’eau chez lui hier soir. Sa femme a failli se noyer, elle a dû se coincer dans les rideaux, raconte-t-elle à France Bleu Périgord.

Appel aux bénévoles à Vanxains

Le maire du village doit faire le tour des habitants le matin, certains ont dû dormir dans leur voiture. Joëlle Saintmartin explique : “Ce qu’on a vécu hier soir, c’est en 1999 plus de la grêle. Devant moi il y a des arbres qui n’ont plus de feuilles, une tourterelle en bois qui est morte…”, on n’y arrivera pas ! Jean, un Belge habitant à Vanxains, explique : « La nuit dernière, il est tombé de la grêle. Il faisait 5 cm. Le toit a été touché, l’eau est entrée dans la maison. Nous avons pu dormir dans une des chambres. le grenier. ce matin”. Morgan, ingénieur à Aubeterre-sur-Charente, dit avoir déjà été appelé pour une vingtaine d’interventions chirurgicales en voiture depuis le matin. Au lieu-dit Champagnac, en Vanxains. © Radio France – Charlotte Jousserand

Grand Brassac

Les arbres n’ont plus de feuilles à Grand-Brassac. France Bleu Périgord y a rencontré Solange, 73 ans. Un champ de maïs endommagé par la tempête à Grand-Brassac. © Radio France – Emmanuel Claverie