TVA Nouvelles a mis la main sur de nouvelles vidéos montrant une bagarre d’une violence inouïe qui survient dans l’un des cas à l’école secondaire Bernard-Gariépy de Sorel-Tracy. L’école accueille les élèves de 1ère et 2ème année. • Lire aussi : VIDEO | Violente bagarre entre étudiants capturée en vidéo: “Tout le gang autour disait de la frapper, de la frapper” Dans la vidéo, on voit un adolescent de secondaire 2 de 14 ans se faire agresser par un autre élève près du stationnement des autobus scolaires. La bagarre remonte à septembre selon la mère de la jeune victime qui a porté plainte à la Sûreté du Québec (SQ). Il espère que des accusations criminelles seront portées contre l’étudiant qui a commencé la bagarre. Dans la vidéo, “un garçon s’approche de mon fils qui l’attrape par le col, qui lui donne un coup de pied juste parce qu’il a été tenté”, explique la mère de l’adolescent. Cette dernière affirme que son fils ne l’a ni provoquée ni insultée, que l’agression était totalement gratuite. Son fils se rend toujours au magasin où il a été agressé. “Ça ne va pas trop bien. Ses notes chutent littéralement. Je comprends cela et c’est difficile à gérer pour un parent”, ajoute la mère du jeune homme. Son agresseur présumé a été suspendu quelques jours. Une autre vidéo obtenue par TVA Nouvelles illustre le caractère intimidant et violent de l’attaque. Les jeunes ont une attitude méprisante envers l’élève qui est parfois poussé, qui tombe par terre et qui ne peut pas se relever. Ils l’ont sévèrement battu. Les autres élèves semblent apprécier la scène. La SQ a confirmé à TVA Nouvelles avoir reçu plusieurs plaintes et que des enquêtes sur des agressions et des menaces sont en cours. “On parle d’une bagarre, d’une attaque. C’est une infraction au Code criminel. On est payant à partir de 12 ans. Il y a eu près d’une douzaine de plaintes d’agression dans cette école [Bernard-Gariépy à Sorel-Tracy]. Les événements se sont principalement déroulés à l’extérieur de l’enceinte de l’école. Ce sont des jeunes qui sont allés à l’école. Ils n’ont pas hésité à porter plainte à la SQ », explique la sergente de la SQ Audrey-Anne Bilodeau.