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Alors que le cancer du sein est aujourd’hui le cancer le plus diagnostiqué au monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), peu de gens connaissent cette maladie. Cancer du sein Canada lance une campagne de sensibilisation, En savoir plus, pour promouvoir le diagnostic précoce et souligner les avancées remarquables de la science. Un sur huit. C’est le nombre de Canadiennes qui développeront un cancer du sein au cours de leur vie. Un récent sondage de Cancer du sein Canada révèle que 87 % des 1 508 personnes interrogées qui ont reçu un diagnostic de cancer du sein ne se sont pas senties préparées lorsqu’elles ou un être cher ont appris la nouvelle. “Nous avons été un peu choqués par les résultats”, a déclaré Kimberly Carson, PDG de Cancer du sein Canada. Combien de types connus de cancer du sein existe-t-il aujourd’hui ? Seulement 1% ont réussi à répondre correctement à la question. “Avant, nous pensions qu’il existait trois types différents de cancer du sein. Maintenant, nous savons qu’il y en a plus de 50, grâce à la recherche”, explique Kimberly Carson. Cancer du sein Canada a également constaté que la moitié des personnes qui ont répondu ont retardé les visites à l’hôpital pendant la pandémie. Près de 60% ont reporté les tests médicaux de routine au cours des deux dernières années, les femmes étant plus susceptibles de le faire que les hommes. «Nous sommes très préoccupés par cela et encourageons fortement les gens à passer une mammographie de dépistage dès que possible. Ce sont des éléments vitaux », insiste Kimberly Carson. Alors que la plupart des autorités sanitaires recommandent de passer ce test à partir de 50 ans, Cancer du Sein Canada conseille de prendre soin de sa santé avant cet âge, notamment avec des auto-examens. En cas de changement, n’hésitez pas à consulter immédiatement.

Des progrès remarquables

Si Cancer du sein Canada ne vous dit rien, c’est parce qu’il s’agit du tout nouveau nom de la Société canadienne du cancer du sein. Un titre plus court et plus précis combiné à une campagne forte, Know More, qui peut aussi être comprise comme Plus maintenant (pas un de plus). « L’évolution de la recherche sur le cancer du sein a été si importante, grâce à l’oncologie de précision, que nous avons voulu que notre nom reflète ces progrès », explique Mme Carson. Notre message est aussi un message d’espoir. Les gens doivent savoir que notre capacité à détecter à un stade précoce est incroyable. Et plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de guérison. Selon une récente étude de l’Université de Toronto, le pourcentage de Canadiennes ayant survécu au cancer du sein a doublé en 15 ans, grâce notamment à l’oncologie ou à la médecine de précision. L’organisme porte donc une attention particulière à cette approche qui permet d’identifier plus rapidement la maladie et de choisir des traitements en fonction des gènes de la personne ainsi que du profil génétique et moléculaire du cancer. Adapté à chaque individu, il peut également réduire les effets secondaires, réduire les dommages aux cellules saines et augmenter les chances de succès du traitement.

beauté et espoir

Avec la campagne Know More, l’organisation capitalise sur ces progrès et la beauté de la survie en racontant des histoires de personnes qui ont vécu la maladie. “Nous voulons que les gens comprennent qu’il y a toutes sortes de survivants qui vont bien”, ajoute Kimberly Carson. En savoir plus, c’est aussi avoir moins peur au moment du diagnostic. Plusieurs autres innovations sont attendues de Cancer du sein Canada dans les années à venir, comme un test sanguin qui détectera le cancer du sein. Il existe également de nouveaux types d’imagerie qui détectent des éléments plus petits que ce qui est visible avec la mammographie. De plus, un nouveau test pourrait révéler s’il reste des cellules cancéreuses en circulation après les traitements. Cependant, pour rendre ces innovations véritablement accessibles le plus rapidement possible, il est important que le financement de la recherche se poursuive, souligne Mme Carson. Ce contenu spécial a été produit par l’équipe des éditions spéciales du Devoir, en référence au marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas participé.

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