Publié hier à 19:38, Mis à jour hier à 19:38 Le plus grave, c’est que cette décision est absolument contraire à l’impératif absolu qui la justifie pourtant, celui de sauver des vies. Fabien Clairefond TRIBUNE – S’il est de notre devoir de porter assistance aux personnes en danger en mer, la France, en choisissant d’autoriser le navire humanitaire Ocean Viking à accoster sur son sol, cède au chantage des ONG qui poursuivent le travail des passeurs, estime le député européen LR. Cette décision ouvre la voie à de futurs drames, argumente-t-il. La décision d’accueillir l’Ocean Vikinget ses 230 passagers à Toulon a été déterminée et défendue au nom de principes humanitaires. Elle constitue pourtant un choix infiniment dangereux, du point de vue de ces mêmes principes. On pourrait parler du risque qui découlerait pour la société française d’une logique d’accueil non contrôlée, dans un pays qui hérite déjà d’une longue irresponsabilité en matière de politique migratoire, et d’une faillite massive de l’intégration. Mais faisons même abstraction de ces questions ; le plus grave, c’est que cette décision est absolument contraire à l’impératif absolu qui la justifie pourtant, celui de sauver des vies. D’abord, à l’usage de ceux qui font semblant de ne pas comprendre, rappelons un fait évident: personne de sensé n’a jamais demandé qu’on laisse qui que ce soit mourir en mer. Le devoir de porter assistance à une personne humaine en danger est bien sûr inconditionnel ; et, en mer, l’obligation de secourir les passagers d’un navire qui fait… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir. La liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un débat. Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous