Vous devez être à la fois ferme dans vos convictions, mais vous devez également être ouvert et discuter des mesures. Le paquet pouvoir d’achat devra peut-être intégrer des mesures que nous souhaitons, par exemple, réduire la TVA. Si, demain, le ou les prochains gouvernements acceptent des amendements qui rendent cela possible, je suis convaincu que mes collègues des Marines essaieront peut-être de voter sur ces choses-là. Mais nous ne ferons rien qui contredise ce que nous avons développé lors de ces élections et défendu. Concernant la volonté de La France Insoumise (LFI) de déposer éventuellement une motion de censure contre le Premier ministre le 5 juillet, jour de la déclaration de politique générale du Premier ministre, le maire de Perpignan a soutenu la position du groupe. des députés RN : « Écoutez, je ne suis pas responsable. (…) Si c’est pour renverser le gouvernement sans autre forme de procès, on verra. J’espère que derrière ces artifices de procédure, il y a aussi des idées de défense. Et on sait très bien que M. Mélenchon, aujourd’hui, est plus dans la polémique stérile, rigide et frontale que dans la proposition. » Le RN prendra-t-il une position “constructive” lors de la prochaine législature ? Louis Aliot a répondu : « Oui, en quelque sorte, oui. Notamment en ce qui concerne la défense du pouvoir d’achat ou des services publics, même à la retraite, où des mesures spécifiques ont été promues lors de ces élections présidentielles et législatives. Il est maintenant temps d’en discuter au Parlement. » Quant à la commission des Finances, Louis Aliot a estimé qu’il appartiendrait au RN, en tant que principal groupe d’opposition (devant LFI), de diriger : « Écoutez, s’il revient au principal groupe d’opposition à l’Assemblée. , devrait nous revenir. Mais voilà, je ne suis pas dupe du jeu qui va régner dans les couloirs de l’Assemblée nationale et donc on ne peut rien dire, mais ce serait démocratiquement juste. » Le vice-président du RN a également confirmé sa volonté de voir Marin Le Pen revenir à la tête du parti, détenu provisoirement par Jordan Bardella depuis la présidentielle. “Je pense que personne ne comprendrait qu’il a quitté le parti lorsque nous avons fait ce score et qu’il était président du principal groupe d’opposition au Parlement. “Alors je souhaite évidemment qu’il reste à la tête de la Coalition nationale”, a-t-il dit, assurant qu’il ne serait pas candidat dans cette formation.