Article écrit par Publié le 10/11/2022 23:50 Mis à jour le 10/11/2022 23:53
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L’armée russe a annoncé, jeudi 10 novembre, avoir entamé son retrait de la région de Kherson pour se redéployer sur la rive orientale du Dniepr. Cette région du sud de l’Ukraine est la cible d’une contre-attaque des forces de Kiev. Franceinfo revient sur l’actualité du jour sur le front de guerre en Ukraine.

L’armée ukrainienne dit avoir capturé une douzaine d’endroits dans la région de Kherson

Le commandant suprême de l’armée ukrainienne, Valery Zaluzny, a annoncé sur Telegram que “la veille, des unités des Forces de défense ont avancé de 7 kilomètres, prenant le contrôle de six emplacements en direction de Petropavlivka-Novoraysk”. Il a également ajouté que l’armée ukrainienne avait également repris “le contrôle de six emplacements dans la direction Pervomaiske-Kherson”, un total de plus de 260 kilomètres carrés. L’armée russe a annoncé qu’elle avait commencé son retrait en déplaçant ses troupes de la rive droite (ouest), où se trouve la ville de Kherson, vers la rive gauche du Dniepr, une barrière naturelle théoriquement plus facile à défendre.

Vladimir Poutine était absent du sommet du G20

Après des mois d’incertitude, le Kremlin a confirmé que le président russe ne participera pas au sommet du G20 en Indonésie les 15 et 16 novembre. “Je peux confirmer que Sergueï Lavrov [le ministre des Affaires étrangères] dirigera la délégation russe au G20”, a déclaré Yulia Tomskaya, chef du protocole à l’ambassade de Russie en Indonésie. Lors de cette séance, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pu s’exprimer à distance.

Plus de 100 000 Russes seraient morts depuis février

Plus de 100 000 soldats russes ont été tués ou blessés depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, a déclaré le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, ajoutant que les pertes seraient probablement du même ordre du côté ukrainien. Les chiffres avancés par cet officier supérieur, qui n’ont pu être confirmés de manière indépendante, sont les plus précis encore fournis par Washington. “Il doit y avoir une reconnaissance mutuelle qu’il est peu probable que la victoire militaire, dans le vrai sens du terme, soit obtenue par des moyens militaires”, a ajouté le général Milley. Il estime qu’il existe “une fenêtre d’opportunité pour la négociation”. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien