Eric Piolle ne contrera pas. Alors que le Conseil d’État a confirmé mardi la décision du tribunal administratif de Grenoble de suspendre le nouveau règlement intérieur des piscines municipales, permettant aux femmes de se baigner dans un bain, le maire de la ville a confirmé ce mercredi au micro de CNEWS que . “Le Conseil d’État est la juridiction administrative suprême, nous respectons donc évidemment cette décision”, a-t-il déclaré. “Il nous a prêté une intention, qui est une déviation excessive (de la règle générale), pour des raisons de revendication religieuse. Ce n’est pas notre intention, mais nous écoutons son message et nous le respectons », a poursuivi le Maire de l’EELB.

“PRÈS DE GRANDS PROGRÈS” Le jugement de la plus haute juridiction administrative du pays a en effet jugé mardi, tout comme le tribunal administratif fin mai, que “contrairement à l’objectif affiché” de modifier les règles de maillots de bain acceptables, l’adaptation du texte “n’avait pour but que de permettre l’usage du burqini pour satisfaire une revendication à caractère religieux ». Le juge l’a estimé “susceptible d’affecter le bon fonctionnement du service public” et “porte atteinte” à son “principe de neutralité”. Eric Piolle avait déjà souligné mardi que la ville de Grenoble avait pris acte de la décision du Conseil d’Etat, alors qu’il continuait de défendre le nouveau règlement intérieur des piscines, qu’il a transféré. Il a affirmé sur les réseaux sociaux qu’il s’agissait “malgré tout (a) d’un formidable progrès puisqu’il permet, au-delà du point suspendu par le tribunal administratif, l’égalité des femmes et des hommes, avec la levée de l’interdiction du monokini”. Les nouvelles règles pour les piscines constituent cependant une avancée considérable, puisqu’elles permettent, au-delà de ce que le tribunal administratif a suspendu, l’égalité entre les femmes et les hommes en levant l’interdiction du monokini pour les femmes. — Éric Piolle (@EricPiolle) 21 juin 2022


title: “Burkini Dans Les Piscines Apr S La Ratification De L Interdiction Par Le Conseil D Etat Eric Piolle Prend La Parole Aujourd Hui " ShowToc: true date: “2022-11-21” author: “Thomas Dinkins”


Eric Piolle ne contrera pas. Alors que le Conseil d’État a confirmé mardi la décision du tribunal administratif de Grenoble de suspendre le nouveau règlement intérieur des piscines municipales, permettant aux femmes de se baigner dans un bain, le maire de la ville a confirmé ce mercredi au micro de CNEWS que . “Le Conseil d’État est la juridiction administrative suprême, nous respectons donc évidemment cette décision”, a-t-il déclaré. “Il nous a prêté une intention, qui est une déviation excessive (de la règle générale), pour des raisons de revendication religieuse. Ce n’est pas notre intention, mais nous écoutons son message et nous le respectons », a poursuivi le Maire de l’EELB.

“PRÈS DE GRANDS PROGRÈS” Le jugement de la plus haute juridiction administrative du pays a en effet jugé mardi, tout comme le tribunal administratif fin mai, que “contrairement à l’objectif affiché” de modifier les règles de maillots de bain acceptables, l’adaptation du texte “n’avait pour but que de permettre l’usage du burqini pour satisfaire une revendication à caractère religieux ». Le juge l’a estimé “susceptible d’affecter le bon fonctionnement du service public” et “porte atteinte” à son “principe de neutralité”. Eric Piolle avait déjà souligné mardi que la ville de Grenoble avait pris acte de la décision du Conseil d’Etat, alors qu’il continuait de défendre le nouveau règlement intérieur des piscines, qu’il a transféré. Il a affirmé sur les réseaux sociaux qu’il s’agissait “malgré tout (a) d’un formidable progrès puisqu’il permet, au-delà du point suspendu par le tribunal administratif, l’égalité des femmes et des hommes, avec la levée de l’interdiction du monokini”. Les nouvelles règles pour les piscines constituent cependant une avancée considérable, puisqu’elles permettent, au-delà de ce que le tribunal administratif a suspendu, l’égalité entre les femmes et les hommes en levant l’interdiction du monokini pour les femmes. — Éric Piolle (@EricPiolle) 21 juin 2022