JULIEN DE ROSA / AFP Brigitte Macron, le 17 octobre 2022. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP) POLITIQUE – Ce jeudi 10 novembre, c’est la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Dans ce contexte, Brigitte Macron, qui est impliquée dans ce dossier, a pointé le risque d’une aggravation de la situation sur les réseaux sociaux, après des vagues de licenciements massifs chez les géants du secteur. Le harcèlement, “touche tout le monde”, pose l’épouse du président de la République sur le poste, invitée de France2 ce jeudi. « Non seulement c’est 24 heures sur 24, mais ce n’est pas une limite. Nous ne savons pas jusqu’où cela ira”, ajoute-t-il. « Nous ne pouvons pas tolérer ce niveau de violence contre nos enfants » Pour Brigitte Macron, ses principales tribunes… — Télématin (@telematin)
Voir le tweet Mobilisée pour lutter contre ces violences, Brigitte Macron est en contact avec les différentes plateformes de réseaux sociaux, Meta (anciennement Facebook, également propriétaire d’Instagram) et Twitter, récemment racheté par Elon Musk.

Coordonnateurs incendie?

Un des axes de travail concerne la suppression des contenus offensants, qui est en partie gérée par des équipes de modérateurs. Mais les récents limogeages de géants des médias sociaux pourraient porter un sérieux coup à sa campagne, selon Brigitte Macron. “Ce qui m’inquiète le plus, c’est ce qui se passe. À mon avis, ils vont virer et j’ai très peur qu’ils virent le petit coordinateur que nous avons », dit-il. Mercredi 9 novembre, Meta a annoncé qu’elle supprimerait 11 000 emplois, soit environ 13 % de ses effectifs. Les licenciements touchent tous les départements, que ce soit les réseaux Facebook et Instagram, la messagerie WhatsApp ou les salariés qui développent le métavers, cet univers parallèle censé être l’avenir d’Internet. L’entreprise n’a pas précisé dans l’immédiat la répartition géographique ou sectorielle des suppressions d’emplois. Pendant ce temps, Elon Musk a supprimé environ 50 % des effectifs de Twitter quelques jours seulement après son acquisition. Fin août, environ 20 % des effectifs de Snapchat, soit plus de 1 200 employés, ont été licenciés. “Quand les représentants des plateformes viennent me voir, ils me disent qu’ils ont de la bonne volonté et qu’ils vont agir pour les mineurs. Je leur dis qu’ils feraient mieux d’y aller. (…) Nous ne pouvons pas tolérer ce niveau de violence contre nos enfants », prévient Brigitte Macron. Voir aussi sur Le HuffPost : Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.