La militante, qui s’est également opposée à la chasse aux phoques dans le passé, a déclaré dans une lettre ouverte publiée mardi par sa fondation qu’elle craignait que la “peine de mort” ne soit prononcée la semaine prochaine contre le cerf. La Cour d’appel doit statuer le 25 novembre sur une ordonnance restrictive demandée par des groupes opposés à la chasse, dont la SPCA de Montréal, Sauvetage Animal Rescue et l’avocate Anne-France Goldwater, en attendant une audience sur le sort du cerf. “Si la peine de mort est imposée à ces pauvres bêtes, des groupes de chasseurs armés de leurs redoutables arbalètes vont investir un lieu habituellement calme, chéri des familles et des touristes, et semer la mort au cœur de votre ville”, s’insurge Mme Bardot. commentant les archives. “Ainsi, la quasi-totalité des ruminants, plus de 100 cerfs, dont les jeunes nés au printemps, seront abattus au coeur d’un environnement merveilleux qui ne doit pas devenir un champ de bataille”, a-t-il ajouté. La star mondiale s’est montrée particulièrement agressive contre la technique de chasse à l’arbalète, plaidant pour qu’elle soit interdite en France “en raison de sa dangerosité et [parce qu’elle] ne garantit pas que l’animal sera tué immédiatement. Invitée à réagir, la représentante de la mairie, Camille Desrosiers-Laferrière, a rappelé que la Municipalité attend la décision de la Cour d’appel et qu’elle n’entend pas modifier ses plans pour le moment. La ville veut autoriser une chasse à l’arbalète dans le parc Michel-Chartrand pour tuer une centaine de chevreuils afin de contrôler leur surpopulation. Les opposants citent notamment la stérilisation des animaux et leur relocalisation, un choix quant à la faisabilité dont les experts sont partagés. Ce n’est pas la première fois que la Française défend les animaux au Canada. En 1977, l’activiste fait sensation en posant en blouse blanche sur la glace pour s’opposer à la chasse aux phoques.