Cependant, signe qu’il est bien le chef de l’Etat qui reste le premier à manœuvrer, l’Elysias a rappelé que c’est lui qui “sera le premier à mener les concertations politiques nécessaires en acceptant des chefs de parti qui pourraient avoir un groupe dans le l’Assemblée nationale afin d’identifier d’éventuelles solutions constructives au service des Français ».

Discussion “honnête”, selon Christian Jacob

Après une discussion qualifiée d’”honnête”, le patron de LR Christian Jacob a réitéré que le parti de droite refusait de conclure “toute logique d’accord” même si “cela” ne sera jamais dans le “blocage des institutions”. “Nous serons une force de proposition mais jamais de compromis”, a-t-il confirmé plus tard dans la journée.

Pas d’obstruction systématique, pour Lepen

“Il n’y aura pas d’obstruction systématique”, a déclaré Marin Le Pen. L’ancienne candidate à la présidentielle a également déclaré : “Le problème n’est pas le visage d’Elizabeth Bourne, mais la politique qu’elle veut mettre en place. J’ai rappelé à la présidente qu’elle serait plus fermement opposée à la réforme des retraites.”

Les socialistes prêts à passer à autre chose

Il a été remplacé par le socialiste Olivier Faure, qui a expliqué à Emmanuel Macron que les socialistes étaient “disposés” à “avancer” si le gouvernement agissait sur le pouvoir d’achat, notamment en relevant le salaire minimum.

MoDem pour “l’unité nationale”

Le patron du MoDem, François Bairou, pilier de la majorité, a appelé à “se rapprocher le plus possible de l’unité nationale”. “En travaillant ensemble autant que possible dans des discussions respectueuses et ouvertes – même si elles sont chaudes – nous ferons essentiellement ce que les gens attendent de nous”, a-t-il déclaré. Le patron du PCF Fabien Roussel devait fermer avant qu’Emmanuel ne reçoive mercredi Julien Bayou (EELV) et l’Insoumis Adrien Quatennens et Mathilde Panot, réélue à la tête de LFI.