Lire le Décryptage : L’article est pour nos abonnés Les ‘bateaux volants’ à l’assaut du record de la course
Jean-Pierre Dick (Notre-Méditerranée-Ville-de-Nice), qui menait la catégorie Mono Rhum, a été détourné pour aider Brieuc Maisonneuve (CMA-Ile-de-France-60 000-Rebonds), dont le bateau a tourné entre les Açores. et le cap Finisterre dans l’ouest de l’Espagne en raison d’une “violente rafale” de vent, a indiqué la direction de course. “Le marin va bien, malgré quelques contusions”, a ajouté ce dernier. Norman, 48 ans, est désormais à bord de Jean-Pierre Dick. Les deux hommes mettent le cap sur l’archipel portugais. Ce revirement est le dernier d’une longue série d’incidents pour les concurrents de la Route du rhum après une journée catastrophique samedi. Un front froid court mais violent – un phénomène météorologique à l’origine de phénomènes météorologiques violents – a provoqué trois dégâts catastrophiques ainsi que de nombreux dégâts plus ou moins graves.
“On en a tous marre de ces histoires déprimantes”
Yoann Richomme (Paprec-Arkéa, Class40), a témoigné dimanche matin des heures tendues de la veille : « Le bateau sautait dans les vagues. C’était effrayant comme l’enfer. Je pensais qu’on allait tout faire sauter. Comme lui, la majorité des bateaux ont repris la route : « On en a tous marre de ces histoires déprimantes. On croit à une “infiltration” au sud de ce fameux anticyclone dans quelques jours. »
Parmi les 138 marins qui faisaient la queue depuis Saint-Malo, quatorze ont abandonné dimanche. Les capitaines à l’arrière de la flotte se préparaient à une nouvelle dépression dans la nuit avec des vents forts (35 à 40 nœuds ou 64 à 74 km/h) soufflant en rafales à 55 nœuds (101 km/h) et des vagues de 6 à 9 mètres.
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La plupart essayaient de se rendre aux Açores le plus rapidement possible pour trouver un abri. « Tout va bien, mais je dois bouger pour surmonter cette deuxième dépression. Du coup, je fais beaucoup de manœuvres et j’essaie de ne pas le prendre en bouche, tout simplement”, a expliqué Fabio Gennari (Bella-Donna-Race-For-Pure-Ocean).
En tête de la course, loin du passage à vide annoncé, Charles Caudrelier (Maxi-Edmond-de-Rothschild) était toujours en tête à 18 heures. Il est cependant suivi de près par François Gabart (SVR-Lazartigue), à seulement 10 milles nautiques (environ 18 km).
Le monde avec l’AFP
