Le gouvernement du Québec veut éviter une tempête parfaite cet hiver, avec trois virus respiratoires… Selon la santé publique du Bas-Saint-Laurent, la région devrait aussi se préparer. « Pour ceux qui ne l’ont pas remarqué, nous venons d’entrer de plein fouet dans la saison du rhume, de la grippe et d’autres virus respiratoires. Nous y sommes un peu plus tôt que les années précédentes et un peu plus fort aussi. explique le Dr Sylvain Leduc, directeur de santé publique au CISSS du Bas-Saint-Laurent. De nombreuses urgences débordent, partout au Québec. Tout au long de la journée, toutes les civières disponibles étaient occupées au Centre hospitalier régional du Grand-Portage. Le directeur Sylvain Leduc rapporte que les hôpitaux sont occupés, mais que la situation n’est pas critique en ce moment. “Il y a aussi la présence de virus dans l’école. Maintenant, nous ne sommes pas dans une situation qui semble aussi critique que, disons, la région métropolitaine. dit le Dr Sylvain Leduc. Ce pharmacien confirme le constat d’une augmentation des maladies respiratoires. Cela indique également que tous les groupes d’âge sont à risque. « Notre région n’est donc pas une exception à ce qui se passe dans le reste de la province et dans le reste du pays. On a un peu oublié ou sous-estimé la grippe ces dernières années depuis que le COVID a pris le dessus. Mais se faire vacciner contre la grippe est un très bon moyen de se protéger. “, explique le pharmacien Didier Rioux. La campagne de vaccination a commencé plus tôt cette année pour prévenir la propagation de la grippe. La Santé publique appelle la population à être particulièrement vigilante. « S’ils sont ici à la mi-novembre, imaginez à la mi-décembre quand les fêtes de bureau reprennent. Et bien sûr on s’attend à ce qu’il y ait beaucoup de malades et puis il y a des gens qui ont besoin de nos services dans le réseau de la santé. », souligne le Dr Leduc. Ce matin, le ministre de la Santé, Christian Dubé, recommandait fortement aux citoyens de porter un masque dans tous les lieux publics bondés, sans le rendre obligatoire. « C’est vraiment une bonne idée qu’il y ait tant de rhumes et de grippes et d’autres choses qui circulent maintenant, alors nous devons les garder. » “Bein moi, je n’ai jamais arrêté quand je vais dans les épiceries où il y a beaucoup de monde, je le porte tout le temps. » Dans les CPE, le taux d’absentéisme n’est actuellement pas préoccupant, mais des mesures sont prises pour contrôler la situation. « Nous continuons à mettre les choses en place. Nous avons des masques disponibles dans chacune de nos installations pour les personnes qui présentent des symptômes. Nos professeurs savent aussi et porteront le masque lorsque les enfants auront eux aussi des symptômes. », rapporte Denis Blais à la direction générale du CPE-BC Les Calinours. Du côté de Charlevoix, au cours des deux dernières semaines, une centaine d’élèves au total ont dû s’absenter de l’école. Le Centre de services aux écoles ne confirme pas les chiffres, mais le syndicat affirme qu’il s’agit bien de virus différents et que les enseignants sont également touchés.