“Les auteurs de cette attaque odieuse seront démasqués. Que notre peuple soit sûr que les auteurs seront punis”, a-t-il déclaré, deux heures après l’explosion de la rue commerçante Istiklal.
L’explosion s’est produite peu après 16 h (8 h, heure de Montréal), alors que la foule sur la rue Istiqlal est particulièrement dense, a rapporté la télévision NTV, rapportant qu’il y avait eu des « blessés ».
D’après les images diffusées sur les réseaux sociaux au moment de l’explosion, celle-ci se fait entendre de loin, accompagnée de flammes et déclenche aussitôt un mouvement de panique.
Un grand cratère noir est également visible sur ces images, ainsi que plusieurs corps au sol à proximité.
La rue Itstiqlal avait déjà été touchée auparavant lors d’une campagne d’attentats en 2015-2016 qui visait principalement Istanbul. Revendiquée par le groupe Etat islamique, elle avait fait près de 500 morts et plus de 2.000 blessés.
Moins d’une heure après les événements, le Conseil suprême de l’audiovisuel turc (RTUK) a également interdit aux médias audiovisuels de diffuser des images de la scène.
Selon le vidéaste de l’AFP qui s’est rendu sur place, les forces de l’ordre ont mis en place un large cordon de sécurité pour interdire l’accès à la zone meurtrie par crainte d’une seconde explosion. Un déploiement imposant des forces de sécurité bloque également tous les accès.
“J’étais à 50-55 mètres, tout à coup il y a eu un bruit d’explosion. J’ai vu trois ou quatre personnes par terre”, a déclaré à l’AFP un témoin, Cemal Denizci, 57 ans.
“Les gens couraient en panique. Le bruit était énorme. Il y avait de la fumée noire. Le son était si fort, c’était presque assourdissant”, a-t-il déclaré.
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La zone a été complètement évacuée.
La police a bloqué l’accès à la rue Istiklal et aux routes adjacentes et des hélicoptères ont survolé le centre-ville où plusieurs sirènes ont retenti.
Des familles avec des enfants dans les bras ont tenté de fuir le quartier.
Dans le quartier voisin de Galata, de nombreuses boutiques ont baissé leurs rideaux.
Les passants et les touristes ont continué à marcher – beaucoup moins que d’habitude – certains avec leurs achats à la main, mais d’autres qui étaient venus en courant du site de l’explosion avaient les larmes aux yeux, a constaté un journaliste de l’AFP.
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Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux au moment de l’explosion, celle-ci, accompagnée de flammes, s’est fait entendre de loin et a immédiatement provoqué un mouvement de panique avec des personnes courant dans tous les sens.
