Un communiqué de presse de l’université comporte cependant un message interne de son président, selon lequel ce poste sera créé spécifiquement sur demande pour l’occasion. L’université Paris-Panthéon-Assas dénonce une “diffusion partielle des échanges internes” et “souhaite apporter des précisions”. Il a affirmé que ses aveux avaient été obtenus sous la torture et que ses aveux avaient été obtenus sous la torture. Dans un message envoyé aux professeurs par le département de droit public de l’université, copié par l’AFP, confirmant une information de Mediapart et du Canard Enchainé, le président de Paris-Panthéon-Assas, Stéphane Braconnier, a toutefois expliqué qu’« il nous a été demandé d’envisager la possibilité d’accueillir à notre université l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, agrégé de droit public en 1996 et spécialiste de droit constitutionnel et de droit public comparé ». Dans son message, Stéphane Braconnier a estimé que l’université “pourrait bénéficier des contacts et du savoir-faire institutionnel de M. Blanquer”. “Ce poste, dans un emploi dédié et nouvellement créé, resterait définitivement acquis à l’université.” Le président de l’Université de Paris a également revendiqué le “caractère inhabituel, voire extraordinaire de la demande”, qui selon lui a été “confisquée”, sans préciser l’origine de cette référence. Dès ce message du président et malgré le ton donné par l’université, les réactions de la communauté éducative ont été vives. “On peut dire que c’est une bonne nouvelle puisque, évidemment, on peut créer des emplois à la demande”, a déclaré à franceinfo Anne Roger, secrétaire générale du premier syndicat des enseignants-chercheurs du SNESUP-FSU. “On inverse complètement le processus, en partant non pas du terrain et des besoins, mais de la nécessité de trouver un poste à un ministre qui n’est plus ministre”, déplore-t-il. “C’est d’autant plus dégoûtant qu’on n’arrête pas de dire que les effectifs sont énormes et qu’il faut près de 7 000 places pour remettre l’université sur pied. On nous dit que ce n’est pas moyen.”