L’affaire, découverte par Canard Enchaîné, éclate en 2017. Anticor porte alors plainte contre le député breton, soupçonné d’avoir loué un bien immobilier acquis par sa compagne aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors directeur général (1998 – 2012). ). Suite à la mise en examen en septembre 2019 pour retrait illégal d’intérêt, Richard Ferrand avait pourtant remporté une victoire judiciaire en mars 2021. La cour d’appel de Douai, qui était saisie de l’affaire, avait jugé du 1er décembre 2010 au 18 juin , 2012, était prescrit depuis plusieurs années.

Un second recours déposé par Richard Ferrand

Anticor a depuis déposé un recours à la suite d’une décision “extrêmement surprenante au vu des faits, de la position de l’enquêteur et du procureur”, selon Me Jérôme Karsenti, le conseiller du syndicat. Anticor cite un “délit caché”, en commençant la recette à partir de la date à laquelle l’affaire a été révélée en 2017 et non, comme le prétend la défense de Richard Ferrand, lorsqu’il a démissionné de l’entreprise en 2012 avant de devenir député. Si la Cour de cassation confirmait l’arrêt de la cour d’appel de Douai sur la prescription, cela signifierait l’extinction des poursuites. La Cour de cassation entendra également mercredi un deuxième pourvoi, déposé par Richard Ferrand, qui soutient que le tribunal de Paris, saisi d’une plainte Anticor, n’était pas compétent pour connaître de l’affaire face à face. Le service enquêteur a rejeté cette demande.