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Il a insisté sur le fait que son parti était “en opposition au gouvernement et à Emmanuel Macron”. Selon lui, le chef de l’Etat “a brisé le pays comme jamais auparavant, a instrumentalisé les extrémités et mis la France dans la situation que nous connaissons aujourd’hui”. “Nous sommes opposés à En marche !, au Rassemblement national et à l’extrême gauche et nous restons sur cette ligne”, s’est encore défendu Christian Jacob, qui a annoncé l’organisation du bureau politique de LR mardi 21 juin. Les Républicains feront “une série de propositions” d’ici l’automne sur des sujets allant de l’éducation à l’immigration, a indiqué Jacob, qui entend maintenir une certaine forme d’initiative pour son parti, alors que LR pourrait théoriquement représenter le soutien nécessaire à Emmanuel Macron pour faire passer son mandat. réformes.

“Responsabilité”

Le maire (LR) de Meaux, Jean-François Copé, avait fait un scandale dimanche soir, évoquant un “pacte gouvernemental vital” avec le macro camp, “afin de lutter contre la montée des extrémistes” et estimant qu’”il appartient au droit du républicain de sauver le pays », notamment sur les questions de sécurité, de dépenses publiques, de laïcisation et de réforme de l’État. “Chacun est désormais face à ses responsabilités à l’issue de ce désastre électoral pour le président de la République”, a-t-il ajouté. De son côté, la maire LR du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, avait assuré à TF1 : “Nous serons un bloc décisif puisque nous sommes un parti de responsabilité. » Lire aussi : L’article pour nos abonnés Eric Ciotti conforte sa position d’homme fort au sein de LR après les élections législatives de 2022
Les macronistes eux-mêmes avaient lancé des appels à la bonne volonté, visant principalement la droite. Bruno Le Maire avait demandé, sur France 2, un “compromis” des députés autour de la coalition Ensemble !. Le ministre de l’Economie – ex-LR – a appelé à une “audition, dialogue” au sein de la nouvelle Assemblée nationale, souhaitant une “nouvelle culture de gouvernance” dans cette optique. Le président du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, également ancien LR et partisan d’Emmanuel Macron, avait défendu la même ligne depuis Marseille. “Dans les jours qui viennent, nous devons trouver les meilleurs moyens, les meilleurs mécanismes pour éviter de se retrouver dans un pays ingouvernable à un moment aussi important de son histoire”, a-t-il prévenu. Lire aussi Eric Woerth réélu dans l’Oise, Constance Le Grip réélue dans les Hauts-de-Seine : les anciens députés LR remportent la majorité au second tour
Le monde avec l’AFP