“Tous les joueurs sont allés chercher cette victoire. Ils ont refusé de perdre. À un moment donné, nous l’avons ressenti. Il traînait là-bas, il était sur le terrain. On l’a vu, mais les joueurs l’ont refusé », se satisfait le coach. Tout n’a pas été facile, loin de là. Après vingt premières minutes idéales, la France menait 13-0, les Sud-Africains réduits à quatorze après l’expulsion de Du Toit pour une tête haute sur Danty.
“Ils étaient encore les champions du monde devant”
À la mi-temps, les Blues menaient de seulement six points et perdaient quatre joueurs, dont trois dans le protocole de commotion cérébrale. “Nous devons rendre hommage à tous les joueurs, ceux qui ont commencé et aussi ceux qui ont terminé. Les finisseurs qui ont été ‘protagonistes’ presque dès le moment où ils ont attaqué le match en première mi-temps”, souligne Galthié. Pire encore, la France s’est à son tour retrouvée en huitièmes de finale après l’expulsion d’Antoine Dupont (48e). Et elle s’est retrouvée conduite quelques minutes plus tard. C’est là que réside la défaite et les Bleus chamboulent tout. “On savait qu’on entrerait dans une zone de tension, de cruauté, de violence”, avait prévu l’entraîneur avant le match. Mais là, “quand on voit le dernier quart d’heure, comment ils ont tourné ce match, comment ils ont tué les Sud-Africains, affrontement après affrontement, décision après décision”… Au final, il y a des motifs de satisfaction et de quoi travaille pour. « J’espère qu’Antoine et ses hommes garderont cela à l’esprit pour continuer à avancer. La vitesse, la dureté, la tension. Leur clarté aussi, ils lisent les situations très rapidement. Ils étaient quand même les champions du monde d’en face », sourit Fabien Galthié.