Éric Ciotti se dit “une fois de plus, il a été victime d’un attentat à la pudeur”. Mardi 15 novembre après-midi, Le Canard enchainé a publié un article mettant en doute les multiples emplois de l’ex-femme du candidat républicain à la présidentielle. “Éric Ciotti a fait travailler la mère de ses enfants dans les conditions de Pénélope : elle a occupé jusqu’à trois emplois en même temps”, indique le journal, faisant référence à l’épouse de François Fillon, soupçonnée de faux travail. “Ciotti a aussi sa Pénélope”, peut-on encore lire. Avec Le Figaro, le député des Alpes-Maritimes se défend contre tout emploi fictif. « Tout en occupant des postes successifs d’attachée de cabinet dans le département des Alpes-Maritimes jusqu’en mars 2008 puis dans la ville de Nice de mars 2008 à 2012, Mme Magne a travaillé avec moi en tant qu’assistante parlementaire dans la circonscription, notamment en communication. missions, relations presse et organisation d’événements et de réunions à mi-temps à raison de 5h25 par semaine », explique-t-il calmement. “Durant le temps où il travaillait à la mairie de La Colle-sur-Loup du 1er septembre 2014 à août 2016, le temps de travail hebdomadaire n’a jamais dépassé neuf heures hebdomadaires, répond Éric Ciotti. Mme Magne a démissionné de ses fonctions en septembre 2016. Dans les deux cas, le cumul d’activité n’a jamais dépassé 44 heures par semaine », explique-t-il également.

“Manœuvre brute”

“En substance”, Éric Ciotti précise également qu’il employait son ex-femme comme partenaire parlementaire “à temps très partiel dans le strict respect des lois et règlements” depuis son élection à l’Assemblée nationale en juin 2007. Enfin, “à la veille de l’élection présidentielle des Républicains”, celui qui affronte Bruno Retailleau et Aurélien Pradié déclare “recevoir une nouvelle fois une attaque obscène”. “Mes adversaires niçois, au moment des élections législatives, avaient tenté la même manœuvre grossière et s’en étaient vantés”, assure-t-il sans les nommer. Lire aussi Éric Ciotti se dit “totalement opposé” à un accord avec le gouvernement à l’Assemblée De son côté, son ancien allié et actuel adversaire, Cristian Estrozzi, n’a pas souhaité alimenter la publication. Sur le plateau de France 2, le maire de Nice a confirmé qu’il “ne jugera aucun article”. « Éric Ciotti est pour moi un partenaire de qualité depuis longtemps. (…) Je me souviens d’un partenaire qui était plutôt honnête, plutôt strict”, a-t-il déclaré, refusant de faire d’autres “commentaires”. VOIR AUSSI – Éric Ciotti sur l’affaire Lola : “L’auteur présumé n’aurait pas dû être en France”