Selon Camille Miansoni, le procureur de Brest, “les autopsies pratiquées sur les corps de la mère de famille et de ses deux jeunes filles ont permis d’établir que ces trois personnes sont décédées des suites d’une suffocation mécanique. Selon toute vraisemblance, la mère de famille aurait été étranglée par son mari et les deux filles noyées par leur père.
Un cadre tendu au sein du couple
“Les analyses toxicologiques menées sur les échantillons prélevés sur les corps de chacune des trois victimes n’ont pas révélé la présence dans les corps de drogue, ni d’aucun autre produit toxique pouvant être à l’origine des décès ou de nature facilitante. comité », a ajouté le procureur dans un communiqué. Au lendemain du drame, ce dernier avait provoqué des relations tendues au sein du couple sur fond de séparation. Le 19 octobre, la mère de famille s’était ainsi présentée à la gendarmerie pour déclarer qu’elle avait été giflée par son mari dix jours plus tôt. Cependant, elle n’avait pas porté plainte mais avait annoncé qu’elle quittait le domicile familial pour « emménager chez ses parents. “Il considère [alors] qu’il n’y a pas lieu d’intenter une action en justice là-dessus, mais il préfère le dénoncer”, a souligné le procureur, ajoutant que l’accusé aurait “probablement” été entendu dans les jours suivants “si ce drame n’était pas intervenu”. »